On efface tout et on recommence

Cela fait quelques temps que je suis partie, pas si longtemps finalement. Et déjà un peu envie de revenir, mais différemment.

Aussi je vous invite à me suivre ailleurs, pour un nouveau départ. Le bon.

http://legrenierdelimaginaire.wordpress.com

A bientôt, là bas !

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It’s not a goodbye, just farewell…

Federico Zandomeneghi The good readVous l’aurez sans doute remarqué, malgré la migration de mon dévore tant, je ne poste plus autant qu’avant, et je suis surtout silencieuse. J’ai longtemps réfléchi au pourquoi de cette source qui se tarissait petit à petit.

Au départ, j’ai créé ce blog pour mes amis, et pour l’homme que j’aimais, parce qu’à l’oral, je ne suis pas forcément à l’aise, et que j’avais besoin de l’écriture pour exprimer la quintessence de mon amour pour les livres. Avec le temps, ce petit lieu est devenu un peu plus, une partie de moi même, un morceau de vie. Plus de trois ans, des chroniques énervées ou enthousiastes, du grand n’importe quoi ou du sérieux, tout cela a illustré ma vie, et ça reste quelque chose de précieux. Que je garde dans un coin de mon cœur, et qui m’a créé de belles rencontres, de superbes échanges, et  m’a un peu permis de me découvrir moi même.

Mais, la vie parfois est bouleversée. Il arrive qu’un jour, sans qu’on sache vraiment pourquoi, sans que l’on s’y attende, le ciel vous tombe sur la tête. Alors au départ, vous essayez de vous raccrocher à ces habitudes qui faisaient partie d’un quotidien et d’une ritualisation de votre vie. Et puis vous vous rendez compte que vous ne pouvez plus.

J’ai perdu l’habitude d’écrire sur mes lectures. J’aime toujours autant lire, relire, découvrir, et si l’on me demande conseil, c’est avec un plaisir sans cesse renouvelé que je peux diriger ceux que j’aime vers de belles œuvres. Mais pour le reste, j’ai besoin de me concentrer sur autre chose.

J’ai vingt six ans, et j’ai l’impression que quelque part en route je me suis perdue. Alors j’essaie de me retrouver, de m’engager sur les bons chemins, d’explorer d’autres endroits, et d’essayer de m’ancrer, profondément, pour ne plus dériver.

Alors, j’écris, je réfléchis, je crée. J’essaie de trouver ce que j’ai à offrir, ce que je peux apporter aux autres, et surtout à moi même. Tout cela prend énormément de temps, d’énergie, et de force.

Alors, pour aujourd’hui, je vous dis au revoir. Et merci. De m’avoir lue, d’avoir commenté, d’avoir été là.

Peut être dans un an, ou deux, voire plus, j’aurais envie de revenir. Je ne ferme pas la porte, et je laisse cette trace de moi sur la toile. Mais aujourd’hui, j’ai pris mon baluchon, et je m’en vais.

A bientôt. Take care !

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Le calice du vent de Cate Tiernan

74337057_pJ’ai déjà lu les deux premiers tomes de la saga Immortels de Cate Tiernan, que j’avais vraiment bien aimés, aussi quand je suis tombée sur le Calice du vent, qui est le premier tome de sa nouvelle série, je me suis dit que cela pouvait être une belle rencontre.

Et ma foi, c’était … Mauvais. Vraiment. (le pire c’est que j’ai quand même envie de savoir la suite. Je suis indécrottable.)

Cette fois-ci, l’auteur nous entraîne dans l’histoire de Thaïs qui vient de perdre son père. Elle est majeure dans quelques mois, et elle aurait adoré rester là où elle a grandi, avec ses amis, mais dans son testament son père l’a confié à une « vieille amie ». Axelle, la personne en question est une espèce de cinglée adepte de vêtements étranges, qui traine la pauvre Thaïs dans les bars, et qui a des fréquentations plus que bizarres… (Normal.) Thaïs réussit tout de même à s’inscrire à l’école bien que sa tutrice ne soit pas vraiment pour (Ben oui, c’est pas bien l’école !) .

Et là… A votre avis, qui rencontre elle? (non pas l’homme de sa vie) Hé bien son double. Dont nous faisons la connaissance quelques pages auparavant (donc ce n’est pas un spoiler) (c’est marqué sur la quatrième de couv), Clio. Une vraie peste en passant. Le stéréotype de la nana contente d’elle et de sa « beauté » qui collectionne les mecs malgré son âge. Typiquement le genre d’héroïne que je ne peux pas voir.

Clio est magicienne elle. Et Thaïs met les pieds dans un monde qui lui est tout à fait inconnu.

Bon. Si avec mon résumé vous n’avez pas compris que cette histoire est un cliché vivant, je ne peux plus rien pour vous.

Je n’ai rien contre certains clichés. Si on les détourne, c’est plutôt drôle, et ça peut donner de très bonnes choses. Seulement là…

Premier cliché : des jumelles. Deuxième cliché : une prophétie qui n’est complète qu’avec elles. Troisième cliché : On veut les tuer. (oh ben ça alors !) Quatrième cliché : L’une est timide et mignonne tout plein, l’autre est une star de son lycée et enchaîne les mecs. Quatrième cliché : Elles tombent amoureuse du même mec. (qui accessoirement est assez salop pour prendre deux identités différentes, et réussit quasiment à se les taper toutes les deux. [mais en fait non]) Cinquième cliché : Des ados qui se préoccupent beaucoup de leurs tenues et de leurs dos nus, petits shorts et autres joyeusetés de ce nom.

Et la magie dans tout ça me direz vous? Ben… Un peu aux oubliettes. On en parle très peu, on pratique très peu…

Oh j’ai oublié. Elles ne font pas la gueule à leur grand mère, qui les a séparées à la naissance. (pour une bonne raison.) Mais bon ce sont des ados quand même. Et puis ados ou pas, y’aurait de quoi péter un bon cable. Ben non.

Et la magie dans tout ça? Ben à part quelques visions et tentatives de meurtre, pas grand chose à se mettre sous la dent.

Cherry on the cake, Clio est absolument insupportable. Mais vraiment insupportable. Outre le fait qu’elle soit aussi futile que gâtée, l’une des choses qui la perturbe dans le fait d’avoir une soeur, c’est qu’elle pourrait venir habiter avec sa grand mère et elle, et donc qu’elle serait obligée de partager sa chambre. Nice. Sans compter les remarques sympas, du genre « ah c’est à ça que je ressemblerais avec un dégradé? Ben c’est moche. » Oui bon j’exagère à peine, mais je peux vous dire que sa jumelle à peine découverte est passé au crible d’une méchanceté mâtinée de bêtise.

Pas grand chose à sauver donc, dans ce roman qui m’a plutôt déçue. J’ai bien aimé Thaïs, bien qu’elle soit un peu sainte nitouche (voire même beaucoup. A bientôt dix huit ans elle refuse de boire une bière. Sérieux?), et la trame magique apparaissant très (trop) légèrement en filigrane était sympathique aussi. Mais c’est tout, et c’est bien trop peu !

A ne pas lire, à moins que vous ayez envie de quelque chose qui vous lave bien le cerveau (ce qui était mon cas, mais même là, je peux dire que c’était trop mauvais pour moi).

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Plaidoyer en faveur de la relecture…

Young-Woman-Reading-By-A-Window - Delphin Enjoras

Quand je dis que je suis une fervente adepte de la relecture, on me regarde souvent avec perplexité. Pourquoi vouloir procéder ainsi alors que les librairies fourmillent d’ouvrages qui ne demandent qu’à être dévorés? Pourquoi recommencer une histoire dont on connaît déjà la fin?

Il y a tellement de raisons, plus personnelles les unes que les autres, qu’il faudrait s’en doute écrire un essai pour les énumérer. Néanmoins, je n’ai pas peur d’être longue et peut être ennuyeuse, aussi vais-je vous raconter quelles sont les miennes.

Si la première lecture d’un roman peut s’avérer parfois une avancée dans une jungle pleine de mystères, une course incroyablement folle et passionnante dans un monde inconnu, la deuxième lecture n’en est pas moins elle aussi, tout aussi riche.

N’avez vous jamais dévoré un roman, tant vous étiez tenus en haleine par l’histoire? Dans ces cas là, remarque t-on vraiment tous les détails? Note t-on la petite référence discrète qui se tapit dans l’ombre, loin des tribulations du héros? Pas forcément non. Relire une deuxième fois, c’est s’attarder. Nous ne sommes plus en train de courir, de découvrir, nous nous focalisons sur les détails. Comme une connaissance que l’on voit pour la seconde fois, le livre se dévoile un peu plus, et comme nous le connaissons, nous voyons plus profondément en lui. Derrière les mots, dans les coulisses de l’histoire, en soulevant un peu le rideau, pour voir ce qui s’y passe.

N’allons pas jusqu’à vouloir décortiquer ce pauvre roman jusqu’à ce qu’il se retrouve nu, mais qu’il est agréable de saisir délicatement un petit détail, qui se retrouve tout à coup éclairé par la lumière nouvelle de la connaissance de l’intrigue. Que l’auteur a finement joué les choses, et qu’il est bon de le découvrir !

Et puis, relire un roman, c’est se retrouver devant un paysage aimé. On a contemplé ses rives auparavant, et l’on s’y est senti si bien, que l’on a envie d’y revenir. C’est devenu pour nous un lieu qui compte, une histoire que l’on s’est approprié. Les personnages sont de vieilles connaissances, pour ne pas dire des amis, et on ne se lasse pas de lire leurs aventures, comme on aime parfois qu’un ami ou un proche nous raconte encore une anecdote, pourtant connue par cœur, parce qu’elle nous réchauffe le cœur.  C’est un cocon, un autre chez soi, qui parfois remplace celui que l’on a pas vraiment.

Adolescente, quand j’étais ce que l’on pourrait appeler un caméléon, et que je me fondais anonymement dans la masse, en ayant quelques connaissances au collège, mais pas vraiment d’amies, je trouvais un réconfort incroyable à retrouver ces camarades de papier et d’encre, que je connaissais si intimement que je croyais parfois les voir se matérialiser devant moi. Je suis tombée amoureuse de héros, dont je connaissais les répliques presque par cœur, et qui me berçaient, me réconfortaient par leur seule « existence ».

Aujourd’hui, j’ai des amies, des vraies, mais il m’arrive toujours de trouver cette chaleur si particulière auprès de livres que je connais bien. Il me semble m’installer confortablement avec eux, et pendant quelques heures, adieu soucis, ennuis, problèmes, me voilà chez moi, à Pemberley, à Poudlard, quelque part en Angleterre avec Hercule et Hastings, ou à Edoras, Ank-Morpok, tous ces lieux dont je connais la géographie par cœur, et qui me sont parfois plus chères que d’anciens lieux où j’ai grandi.

Relisez, retrouvez les ces amis que vous avez perdu de vue. Ils vous feront toujours un accueil formidable…

(sinon, désolée pour mon peu de présence chez vous en ce moment, mais j’ai peu de temps pour commenter. Néanmoins, j’essaie de vous suivre, promis ! )

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Tag des titres

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Hello, chers lecteurs ! (Snape et moi vous disons bonjour !)

Miss Léo m’ayant gentiment taguée, et même si je suis sûre d’avoir déjà fait ce tag, (mais que j’ai eu la flemme de chercher quand, honteusement…) je me plie volontiers à l’exercice. J’ai essayé de prendre des lectures pas trop anciennes, et de coller quand même à ma vie actuelle. Il faudrait que je le refasse dans quelques temps, pour voir comment les choses auront évolué !

Décris-toi : Un étranger dans le miroir.

Comment te sens-tu ? L’oiseau de mauvaise augure.

Décris où tu vis actuellement : La cité des ténèbres

Si tu pouvais aller n’importe où, où irais-tu ? : Mansfield Park

Ton moyen de transport préféré ?  Le train bleu

Toi et tes amies vous êtes ? Le club des incorrigibles optimistes

Comment est le temps ? Le calice du vent

Ton moment préféré de la journée ? Rien ne s’oppose à la nuit
Qu’est la vie pour toi ? Le tribunal des âmes

Quel est le meilleur conseil que tu as à donner ? Les femmes qui lisent sont dangereuses.

Ta peur ? Première tombe sur la droite

Ta pensée du jour ? Pardonnez nous nos offenses.

Comment aimerais-tu mourir ? Postmortem ( ben quoi? :p)
La condition actuelle de ton âme ? Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Voilà voilà ! Je ne tague personne, mais si quelqu’un veut le faire je lui refile le bébé volontiers !

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Les mensonges de Locke Lamora de Scott Lynch

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Locke est un orphelin. Si dans certaines histoires, les pauvres enfants sans parents sont recueillis par des âmes charitables, ce n’est pas le cas ici. Il sera enrôlé dans une armée de petits voleurs, et devra gagner sa pitance en soulageant les bourses des marchands.

Mais Locke est un gamin peu commun. Il est trop futé, il monte des coups trop gros. Alors le chef des petits voleurs est bien obligé de s’en débarrasser. Il aurait pu le tuer, mais radin comme pas deux, il préfère le vendre a un faux prêtre qui va enseigner à Locke comment devenir un voleur hors du commun.

 C’est une plongée dans le présent et dans le passé de Locke qu’offre ce tome. L’auteur nous balade de son apprentissage à son histoire d’adulte, de ses grands coups à ses galons de noblesse. Ce b.a.ba de la fauche de haute volée, cette école qui apprend a être un Arsène Lupin, en quelque sorte, est écrit de manière jubilatoire, et se lit avec un grand sourire jusqu’aux oreilles.

Il y avait longtemps que je n’avais pas lu une histoire de fantasy aussi nouvelle, aussi originale et peu commune, sortant des sentiers battus, et des éternelles quêtes et autres ressorts du genre. Cela fait du bien.

Avec Locke nous plongeons dans des plans machiavéliques, et nous frissonnons qu’il soit pris, admirons ses éternelles pirouettes, redoutons que tout cela prenne fin.

Les salauds gentilhommes est une saga assurément à suivre, et qui m’a permis de passer un très bon moment.

Cet article participe à la quinzaine de l’imaginaire d’Aymeline, et à son challenge les mondes imaginaires puisque l’histoire se déroule à Camorr, une cité gérée par un parrain peu commode.

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Tag spécial quinzaine de l’imaginaire

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La quinzaine de l’imaginaire est inaugurée chez Aymeline, et elle a concocté à cette occasion un tag tout à fait sympathique auquel je ne pouvais pas répondre ! Je vous invite à profiter de ce moment pour lire un peu de fantasy, de fantastique, de sf, ou d’autres choses du genre, et à participer à son évènement. Pour ma part je suis plongée dans la Tapisserie de Fionavar pour cette occasion.  En attendant, place au tag.

C’est parti :

1- Ton premier souvenir de littérature de l’imaginaire ?

J’hésite un peu. Soit c’est Bilbo le Hobbit, que mon grand-père m’a offert, soit c’est Ma soeur est une sorcière, et les Neufs vies du magicien, de Dianna Wyne Jones.

Pour le premier, je n’ai plus vraiment besoin de vous en parler, par contre, pour les autres,  ce sont des romans issus de la saga Chrestomanci, et ce sont des romans pour enfants, qui parlent de magie, de mondes parallèles, et qui sont à la fois très drôles et très inventifs. D’excellents souvenirs de lecture, et d’ailleurs, en parler me donne envie de les relire avec mes yeux d’adulte !

2- Les 5 auteurs que tu préfères qui te viennent en premier en tête :

– J.R.R Tolkien

– Marion Zimmer Bradley

– Terry Pratchett

– G.R.R Martin

– Mickael Morcoock

3- Ce que tu préfères dans la littérature de l’imaginaire (genres, scènes, univers…)

J’aime énormément les romans « d’apprentissage », avec découvertes de dons, leçons de magie, évolution de pouvoirs mais aussi de caractère.

J’aime les cycles avec des personnages forts, typés, que l’on déteste ou que l’on adore, avec des retournements, de l’ambivalence.

Beaucoup d’inventivité et un univers qui se tient, de l’humour, mais aussi de la noirceur, et de l’évasion.
Parce qu’on lit ce genre de livres pour voyager, changer de monde, rêver !

4- Ce que tu aimes moins

Tout ce qui est science fiction (mis à part les uchronies, le steampunk, les dystopies et autres joyeusetés du genre. Non je ne parle pas martien.) Les sagas trop longues, répétitives ou simplistes, avec des personnages trop manichéens.

5- Un ou deux livres à recommander ?

Je vais tricher avec une trilogie : La trilogie du magicien noir de Trudi Canavan, que j’aime beaucoup.

Et puis la saga du trône de fer, bien sûr !

(et tout Pratchett. Et Neil Gaiman. Et Tolkien…)

6- Si vous pouviez visiter 5 lieux imaginaires, ce serait où ?

– La Terre de Milieu

– Narnia

– Winterfell et le Mur (pour voir Jon ♥)

-Avalon (que j’aurais du mettre en premier)

– Poudlard, off course !

7- Et 5 lieux imaginaires où vous ne mettriez jamais les pieds ?

– Le Mordor

– Azkaban

-Le pays des merveilles, parce que j’aurais trop peur de me perdre, de rapetisser, et de me faire couper la tête.

– Panem (Hunger Games)

-Le château d’Otrante.

Vous pouvez et devez aller lire les réponses d’Aymeline , participer, et lire, bien sûr 😉

 

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Pride and Prejudice, and me…

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Aujourd’hui, c’est le deux centième anniversaire de Pride and Prejudice.

Il est évident qu’il était impossible pour moi (et pour bien d’autres !) de laisser passer ce jour sans rendre hommage à ce délicieux livre.

Donc, je vais un peu vous parler de ma relation avec Orgueil et Préjugés.

Comment s’est déroulée notre rencontre?

Tout a commencé par la sortie du film de Joe Wright. J’aimerais vous dire que j’ai grandi avec un exemplaire corné et décrépi de ce roman, mais non. La première fois que j’ai entendu parler d’Elizabeth et de Darcy, j’avais dix neuf ans. Ce fut un coup de foudre. Pourtant, je ne peux pas dire que maintenant je suis une grande fan de ce film, mais à l’époque, j’ai adoré.

Quelques temps plus tard, je m’achetais l’intégralité en deux tomes des romans de Jane Austen, parce que je ne fais jamais les choses à moitié.

Puis, je plongeais dans le livre.

Et depuis, je n’en suis jamais vraiment ressortie.

(à vrai dire, il me semble qu’auparavant j’avais vu un extrait de Pride and Prejudice, la scène du lac, dans Bridget Jones. Mais mes yeux d’adolescente n’en avaient retenu qu’un Darcy tout mouillé.)

Mon adaptation télévisuelle et cinématographique préférée:

Sans hésiter, la série de la BBC qui date de 1995. Elle est extrêmement fidèle, et je la regarde un certain nombre de fois dans l’année. (quasiment tous les mois, soyons honnêtes. C’est un peu un doudou.) Je ne lui trouve aucun défaut. (A part peut être les pantalons perturbants au possible de Darcy et Bingley durant la scène des mariages.) Mais c’est vraiment histoire de chipoter si je dis ça.Image

Mes incarnations préférées des personnages :

Elizabeth: (Pride and Prejudice 1995)

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Jennifer Ehle.

Darcy : (LBD°

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Daniel Gordh (dans the Lizzie Bennet Diaries pour ceux qui ont échappé à l’hystérisme patenté que je dévelope à propos de cette web série)

Jane : (Pride and Prejudice 2005)

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Rosamund Pike

Mr Bennet : (Pride and Prejudice 2005)

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Donald Sutherland, parce que cette scène me fait pleurer et rire à chaque fois.

Lydia :  (LBD)

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Wickham: (Lost in Austen)

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Bingley: (LBD again)

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Mr Collins: (BBC 1995)

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Mrs Bennet (BBC 1995) :

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Charlotte (BBC 1995)

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Le roman que j’aime le moins dérivé d’Orgueil et Préjugés :

Sans hésiter, je dirais les cinq filles de Mr Darcy. J’ai eu envie de jeter le livre par la fenêtre et rien que d’y penser je fulmine encore.

Celui que j’aime le plus:

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Mr Darcy’s Diary. Parce qu’outre le fait que ce soit un bon roman, je trouve ça absolument génial de l’imaginer en train d’écrire son journal.

Le personnage que j’aime le moins dans Orgueil et Préjugés :

Avant, je vous aurais dit Lydia sans hésiter, mais là encore, The Lizzie Bennet Diaries m’a un peu réconcilié avec elle. Elle est frivole, ne voit pas plus loin que le bout de son nez, mais après tout, ce n’est pas entièrement de sa faute.

Et j’en viens justement du coup, à celle qui m’énerve le plus Mrs Bennet. Quel espèce de mère peut agir comme ça avec ses filles? Certes,  son mari n’est pas exempt de reproches, mais quand même. Avec ses « nerfs », son obsession du mariage, elle a le don de me donner envie de lui taper dessus. Même si elle est terriblement drôle à sa façon.

Mon personnage préféré :

Je ne vais pas être originale, et je vais dire Elizabeth. J’envie sa relation avec son père, avec Jane, j’aime son intelligence, son sens de l’ironie, et sa finesse.

J’ai à la fois envie de lui ressembler, et envie d’être son amie.

Les phrases que j’adore :

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« That is very true, » replied Elizabeth, « and I could easily forgive HIS pride, if he had not mortified MINE. »

« Every savage can dance. »

« An unhappy alternative is before you, Elizabeth. From this day must be a stranger to one of your parents.  Your mother will never see you again if you do not marry Mr. Collins, and I will never see you again if you do ».

« In vain have I struggled. It will not do. My feelings will not be repressed. You must allow me to tell you how ardently I admire and love you.”

“What are men to rocks and mountains?”

Je m’arrêterais là parce que je pourrais parler des heures de ce livre, de combien je l’aime et combien il me réconforte, me fait rire, sourire, pleurer…

Si reprendre le tag vous tente, n’hésitez pas. Si vous aussi vous avez parlé de Pride and Prejudice aujourd’hui, donnez moi le lien, je l’ajouterais à l’article.

Article de  Léna

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Anna Karenina de Joe Wright (spoilers inside)

arton11514Il y a des films qu’on va voir en étant dubitatifs, voire même en sachant que c’est une bataille perdue d’avance, surtout quand on est comme moi un peu psycho-rigide de l’adaptation littéraire.

Mais mercredi était une journée particulière, avec des filles particulières (♥ ), et la magie fut au rendez-vous, finalement.

Pourtant, ce film et moi, c’était mal parti. (oui après je vous parle du film, laissez moi raconter ma vie.)

Je ne supporte pas Keira Knightley. Mais vraiment pas. Je n’aime pas sa tête, je la trouve limite effrayante par moment, (surtout depuis que je l’ai vu dans A dangerous method, où elle était par contre excellente, je l’avoue) Bref, un film avec elle, ça commence mal.  Ensuite, je n’approuvais pas le casting en général. Le choix de l’acteur qui joue Vronsky , de celui qui joue Levine (qui est mon personnage préféré…), enfin bref, j’étais déjà contre ce film avant d’avoir vu ne serait-ce qu’un morceau de la bande annonce.

Et puis mercredi, nous nous sommes installées, le rideau s’est levé (enfin, façon de parler et la magie a opéré.

L’histoire, vous la connaissez tous, ou presque. C’est celle d’un amour impossible entre une femme mariée, Anna, et un officier russe, Vronsky. Une histoire d’adultère, de passion, dans une Russie codifiée et hypocrite. C’est le parallèle entre deux histoires, celle de Levine et Kitty, un amour « simple » et heureux, et celle d’Anna et Vronsky,  une liaison qui amène à la folie et à la déchéance. C’est simplifié, parce que le roman de Tolstoï est dense, écrit de manière sublime, et qu’il est difficile d’en parler correctement.

Le film se concentre essentiellement sur Anna et sur sa vie qui se transforme peu à peu avec l’amour. On la voit lentement se transformer, s’embraser, puis peu à peu basculer vers la folie.
Si je n’aime pas l’actrice, elle joue plutôt bien, (bon même bien voire très bien mais chut), et l’on est embarqué avec elle dans le tourbillon des soirées à l’opéra, des bals, entre Moscou et St Pétersbourg, dans un brouhaha de mondanités et de futilités, où les liaisons amoureuses se doivent d’être cachées pour exister. Le reste du casting est finalement de qualité, bien que je reste sur mon idée que Vronsky est un peu fadasse, même s’il est joué par un acteur que j’avais beaucoup aimé dans Kick-Ass, et que sa coupe de cheveux est improbable et dotée d’une vie propre (si, si).  Par contre, Jude Law est un très bon Alexei Karenine, et sa transformation physique est assez incroyable. Que dire de Matthew MacFadyen, (Darcy dans la version du même réalisateur de Pride and Prejudice) qui joue un Stiva (le frère d’Anna) très malicieux, attachant et drôle. Domhnall Gleeson est également plutôt convaincant en Levine, (même si physiquement, j’aurais aimé quelqu’un d’un peu plus… Intéressant, dirons nous pour rester soft) (il joue Bill dans Harry Potter pour que vous voyiez de qui je parle)

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Stiva. (L’acteur fait un meilleur Stiva qu’un Darcy, si je puis me permettre)

Passons à la mise en scène, parce que c’est là qu’il y a beaucoup à dire. Plus que dans un film, au départ, on se croirait au théâtre. Beaucoup de scènes se déroulent comme elles peuvent le faire sur les planches, avec une sobriété de décor contrastée par la magnificence des costumes. L’action se déroule parfois avec une fluidité déconcertante, une femme qui marche, et nous passons quelques heures, nous changeons de lieu, doucement, avec elle. Quelques escaliers gravis, et nous passons du monde des aristocrates au peuple, qui est souvent montré dans l’envers du décor, avec des poulies, des cordes, une luminosité basse, pour bien creuser encore le fossé entre deux couches de la société. Parfois, le jeu est aussi entre deux acteurs, l’un en bas, sur la scène, l’autre plus haut, qui l’observe, dans un cache-cache amoureux prélude à la séduction.

Mille et un petits artifices aident à faire de ce film un spectacle, ce qui va très bien à la tragédie que vit Anna.

Levine, lui, a le droit à quelques uns des décors plus réalistes de ce film, avec quelques scènes de neige et de paysages très beaux, avec de très jolis plans.

La bureaucratie russe est assez finement montrée également, dans une scène avec Stiva, où des employés tamponnent en rythme de la paperasse, de manière encore très théâtralisée, presque comme un ballet. Ce qui m’amène à parler de l’aspect danse qui apparaît en filigrane tout au long du film. Souvent les personnages, même dans des scènes plus banales ont un côté très gracieux, comme des mouvements de ballerine, ce qui s’ajoute à de très belles scènes de bal, avec des chorégraphies très travaillées et originales.

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Et que dire des costumes? J’avais détesté ceux d’Orgueil et Préjugés, mais là, je suis comblée. (mis à part un dos nu dans une scène qui m’a un peu perturbée mais bon je chipote.) Ils sont sublimes, les tissus sont incroyables, les robes sont magiques. Je ne résiste pas à vous montrer quelques images…

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Et je finirais sur une photo de la scène la plus adorable du film, qui m’a fait oublier un instant que je veux être une cynique et oublier mon coeur chamallow :

tumblr_mgxti9EzTc1qafy60o1_500Kitty et Levine, qui communiquent avec des cubes… ♥

Désolée pour ce long article, je n’ai pas dit la moitié des choses que j’aurais pu dire, mais je pense que l’essentiel y est. Si ce film est encore diffusé pas loin de chez vous, courez y !

Et si vous l’avez vu, donnez moi votre avis 🙂

Publié dans coups de coeur, Films | 16 commentaires

Première tombe sur la droite, Charley Davidson tome 1 de Darynda Jones

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Envie de lectures sérieuses? Avec moi, passez votre chemin en ce moment. Vu que j’écris, que ça me pompe ce qui me reste de cerveau, et que je ne lis que durant mes moments d’insomnie (donc quand j’ai autant de neurones qu’un poisson rouge), je ne peux pas vous parler de choses trop… Cérébrales. Alors je lis du léger. Et ça fait du bien. Vraiment !

Sarcasme. Ce n’est que l’un des nombreux services offerts.
(comment ne pas aimer un bouquin avec une phrase comme ça sérieux?)

Charley Davidson parle avec les morts. Elle est la Faucheuse. Ce n’est qu’un de ses 3,7 métiers. Elle est aussi barmaid à ses heures perdues, consultante pour la police, et détective privée.  De quoi mener une vie pas banale, un peu plus dérangée depuis quelques temps par des rêves perturbants, et les meurtres, la même nuit, de trois avocats qui travaillaient dans le même cabinet.

Et parce qu’elle sait si bien parler avec les morts, Charley doit dénouer tout ça.

Bonne surprise que ce premier opus au style percutant. Charley est le genre de nana que j’adorerais avoir comme amie, même si elle me filerait sans doute la migraine et des cheveux blancs parce que je me ferais trop de soucis pour elle. Elle échappe régulièrement à la mort, (quand on est faucheuse, c’est un peu un comble non?), se fourre dans des situations pas possibles, vit en s’injectant quasiment du café en intraveineuse, et a un humour noir en toute circonstance. Une fille comme on aime en voir donc, et qui participe un peu d’une nouvelle vague d’héroïnes un peu badass, qui ne sont pas de petites choses fragiles ayant besoin de protection à tout prix. (et ça moi je dis un grand OUI !)

Là où le bas blesse, dans cette histoire sympatoche tout plein, c’est qu’il y a forcément un « héros » mââââle et que franchement, toute cette partie de l’intrigue est complètement azimutée. Mais quand je dis ça, je ne rigole pas, à se demander où l’auteur a bien pu aller pêcher ça quand même. Vraiment. Ajoutez à ça des roulades érotiques (aka scènes de sexe vendeuses), et ça enlève quelques points au roman.

Mais comme on a le droit de sauter des lignes, j’ai évité de me brûler les yeux en lisant des trucs du genre « provoquant des tremblements de terre dans mon corps » ou encore « comme une couverture de feu dont les flammes léchaient ma féminité« , (voyez à quel point je me dévoue pour vous, à chercher les passages olé olé), et je me suis consacrée au reste.

Du coup, bonne surprise donc, et même si je frémis déjà d’horreur à l’idée de retrouver Reyes Farrow aka le beau gosse qui était dans le coma mais pouvait quand même faire l’amour à l’héroïne (trop fort sérieux) dont je ne dévoilerais pas le secret mais qui a une ascendance ridicule au possible (et plus cliché tu meurs), j’ai hâte de lire la suite des aventures de Miss Davidson, qui a le droit après tout d’avoir un goût douteux en matière de mec. (même si, j’aimerais mieux qu’elle choisisse le détective sexy en diable, à l’humour certes douteux et à l’esprit un poil étroit, qui a bien envie de faire d’elle son quatre heures. Sinon qu’elle file le numéro aux copines, non mais !)

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